[Anita Blake]
Quatrième de Couverture :
Savez-vous ce que c’est qu’une « chèvre blanche » ? Eh bien, en jargon vaudou, c’est un doux euphémisme pour désigner la victime d’un sacrifice humain. Et quand ces types sont venus me demander de relever un mort de deux cents ans et des poussières, j’ai tout de suite compris ce que ça impliquait. Je veux bien égorger des poulets, un mouton, voire un buffle dans les cas désespérés… mais ça, non ! Pas question… Mais je les ai envoyés promener, eux et leur chèque d’un million de dollars. L’ennui, c’est que tout le monde n’a pas mon sens moral. Que ces salauds vont bien dégoter quelqu’un pour faire le boulot. Qu’on va se retrouver avec un mort-vivant raide dingue, tout sauf végétarien, et semant la panique. Et que c’est encore la petite Anita qui va devoir se le coltiner ! Comme si je n’avais pas déjà assez de problèmes avec les vampires…
Mon Avis :
J'ai profité d'une LC sur LA pour le sortir de ma PAL, à mon plus grand bonheur. Car c'est une bonne façon de faire sortir des livres de ma PAL et qui y traînent. Je ne regrette pas avoir retrouvé Anita Blake, son caractère trempé et son humour cinglant.
Dans ce tome-ci, Anita Blake doit faire face à la cupidité sous toutes ses formes. Un client ayant fait appel à ses seuls services de talentueuse réanimatrice. Le souci est que le mort à relever est tellement vieux qu'elle doit avoir recours à la chèvre blanche. Dans son jargon la chèvre blanche désigne le sacrifice humain. Ce que bien entendu, elle se refuse de faire. Mais son patron a du mal à refuser, le chèque d'un million et demi de dollar n'y est pas pour rien. Le client aussi a du mal à essuyer ce refus et c'est que les choses se corsent et que les ennuis commencent pour notre héroïne.
Ce tome-ci était axé davantage sur les zombies, ces êtres relevés d'entre les morts et le danger qu'elles peuvent représenter selon l'être. Les vampires étaient donc beaucoup moins présents et j'aime cette diversité. Une part belle est faite aux tares humaines : sa violence et sa cupidité. Il suffit de regarder les infos pour voir que ces deux tares en sont les vedettes. La trame de ce deuxième tome était encore plus entraînante, sanglante, et nous a tenu en haleine jusqu'à la fin, meilleur que le premier donc. C'est comparer un cake au chocolat avec un brownie. Tous les deux sont appétissant mais l'un plus que l'autre.
Ca été un plaisir pour moi de retrouver Anita et son ironie légendaire. Elle est fidèle à elle même, courageuse ou suicidaire, selon. Dans ce tome-ci, elle est se retrouve devant ce dont elle a toujours fuit, mais elle devra en affronter cette puissance qu'elle redoute. Anita est plus puissante qu'elle ne se l'imaginait. Ce qui pour la suite nous laisse présager une encore plus belle évolution !
Je ne peux que vous encourager à lire cette saga si ce n'est pas encore fait. Cette saga pleine de rebondissement et dont la fluidité de l'écriture nous fait oublier le nombre de pages lues...
Cependant, cette saga est pour un public averti, à ne pas mettre entre les mains des plus jeunes !
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