Informations :
Auteur : Daph Nobody
Editions : Sarbacane - collection Xprim'
18,00 €
436 pages
Quatrième de couverture :
Mesdames, Messieurs, pour vous aujourd'hui, le grand, l'unique, l'inimitable ... Jimmy Wa-ter-son !
Quelques part aux USA ...
Jiminy a un don : un estomac capable de dissoudre tout ce qui n'est pas comestible. Absolument Tout ...
Toujours aux USA ...
Un complot politique se trame dans le plus grand secret, autour d'un convoi de déchets nucléaires.
Mon avis :
Je tiens à remercier les Editions Sarbacane pour cette découverte pour le moins ... particulière.
Jiminy est dès sa plus tendre enfance un enfant particulier. Sa mère fait des allers-retour à l'hôpital car son petit bout avale tout et n'importe quoi, comme de l'eau de javel. Sa particularité engendrera des conflits dans le couple de ses parents pour finir en divorce. Les parents se dispute le fait de savoir qui va garder Jiminy, jusqu'au moment où il fuguera de manière définitive pour vivre au milieu d'une meute de chiens sauvages dans une décharge publique et se nourrit de déchets.
Ce livre s'adresse à un public particulier, très particulier. Dès les premières pages, il faut s'accrocher. Lire le livre à jeun est presque un bon conseil. Je me suis accrochée "dur" au premières 35 pages et j'ai eu du mal dès le départ. Mauvais signe. Le début est assez dégoûtant (je mâche mes mots) dans le genre florilège de déchets avalés. Rien que ça m'a laissé un arrière goût nauséeux pour le reste de la lecture qui ne s'est pas attenué au cours de cette lecture. Je m'attendais à une histoire plus ciblée jeunesse et j'ai été déçue. Certes notre anti-héro est un jeune adulte, mais l'ensemble du roman est loin d'être accessible à ce public. On se retrouve plongé dans un thriller politique impliquant du nucléaire. L'élément nucléaire est sympathique. Mais le complot politique est pour moi trop gros, il manquait un peu de finesse. L'assoiffé de pouvoir qui tue tout sur son passage est de trop pour moi. D'autant qu'à un certain moment cet élément assoiffé de pouvoir fait un rêve pour le moins violent. Il rêve que son épouse quémande son amour, chose qu'elle fait tout pour éviter (quitte à ne pas se laver l'entre-jambe - mmmh chachécool), et que lui il est membré comme une foreuse et a une langue munie de lames de rasoir. Je vous passe la violence du rapport qui se rapproche du viol. La version que je vous délivre est très douce face aux mots crus de l'auteur. A ça je me pose la question suivante : rien que pour cette scène explicite et violente à souhait, mettriez vous ce livre entre les mains d'un ado de 14 ans ? Car oui, ce livre se retrouve dans les rayons classés jeunesse.
Quand j'ai vu que les chroniques faisaient état d'un stade encore plus dégoûtant à la fin que les premières pages, j'avoue avoir abandonné 100 pages avant la fin. Ayant des souci d'estomac l'état nauséeux du début m'est resté tout le long de la lecture entraînant un sentiment de malaise général de mon côté. Je me voyais mal terminer la tête penchée sur la cuvette comme pour une autre blogueuse qui a eu le coup pour ce livre.
Ce livre dérange et permet de se poser certaines questions ... mais certaines petites choses auraient dû être atténuées pour pouvoir garder ce livre dans un public visé jeunes-adultes car en soi l'idée est assez séduisante, mais relativement mal écrit pour le public.
Quant aux personnages, on a de tout, de l'anti-héro, au politicard en mal de reconnaissance se lançant dans le complot politique. L'anti héro qu'est Jiminy qui est complètement abandonné par ses parents et qui a pour seule famille son meilleur ami avec qui il sillonne les States en quête de célébrité. Célébrité qui ne fait envie qu'à son meilleur ami étant donné que Jiminy n'aspire qu'à la tranquilité. Jiminy a ça pour lui : il pense aux autres avant de penser à lui même. Il se sent coupable de sa particularité car elle implique de grands bouleversements pour ceux qui l'entourent et il en a bien conscience. Un jeune homme qui me plaît dans le caractère. Je vous passe l'aspect physique rebutant qui est une des conséquence de son alimentation anormale.
Par contre le politicard, je n'ai pas du tout accroché, il fait tout dans la violence et manque de finesse, ce qui pour un militaire est assez déroutant dans le sens où certaines choses et tactiques sont un peu borderline ...
Dans l'ensemble donc, une excellente idée, mais le travail sur l'idée fait erreur sur le public visé. Je parle d'une classification plus adulte, mais là encore je tiens à préciser que même si roman est adulte, il s'adresse à un public tout particulier. Je me vois mal faire lire ce roman à mon entourage connaissant leurs goûts ...
Je tiens à remercier les Editions Sarbacane pour leur confiance et pour leur envois dont j'ai fortement apprécié le geste !
Déjà le nom et la couverture du livre me font m'en tenir à l'écart. Mais avec ce que je lis dans ton avis, je me dis que j'ai bien de ne pas m'en approcher.
RépondreSupprimerSur le coup je ne peux pas te contredire ...
SupprimerOK. Je passe donc. Merci ;)
RépondreSupprimerDe rien ... en toute honnêteté j'ai eu du mal à faire ma chronique parce que je déteste descendre un livre...
SupprimerCe qui m'effraie c'est que ce livre se retrouve/retrouvera dans des librairies et des bibliothèques au rayon jeunesse. :(
RépondreSupprimerMoi aussi ça me fait peur...
SupprimerJe comprends bien ton sentiment et je reconnais que l'auteur est allé vraiment très (trop) loin dans certaines scènes (violence, goritude) mais comparé à la soupe insipide que nous servent certains romans young adult, je me pose la question de savoir ce qui est le mieux... A 15 ans on n'est pas encore totalement mûr mais on n'est pas bête non plus et on sait faire la part des choses. La couverture précise "à partir de 15 ans" et pour moi c'est honnête... Mais je suis d'accord avec toi quand tu soulignes que ça va trop loin et que ça aurait pu être un petit peu plus soft.
RépondreSupprimerPar contre je ne te suis pas quand tu dis que c'est mal écrit. Pour moi comparé à "Starters", c'est du Victor Hugo !
Pareil pour le politicard auquel tu n'as pas accroché (je crois que personne n'a accroché, c'est le but d'en faire un être immonde), je ne te suis pas dans ton raisonnement, pourquoi un militaire ne pourrait-il pas être bordeline voire extrémiste ? Justement pour moi c'est plutôt compatible (mais c'est un autre débat ^^) Oui, les traits manquent de finesse, mais justement, je pense que le but de l'auteur était là. C'est un roman engagé politiquement et personnellement, j'ai trouvé le fond intéressant et il a le mérite de soulever des questions actuelles loin du roman à l'eau de rose où la belle jeune fille tombe amoureuse d'un vampire aux yeux magnétiques. Ca fait du bien parfois ;-) Personnellement, j'ai trouvé dans ce roman assez de matière qui m'a fait zapper le reste (tout ce qui va trop loin dans les descriptions notamment ou les fantasmes du monsieur que tu as décrit).
ouuuh, je suis bavarde, je ne cherche pas à discréditer ton avis car je comprend ton sentiment général mais il faut croire que j'avais envie de bavarder ;-)
Certes tu pourrais qualifier la YA d'insipide, mais là c'est un autre débat.
SupprimerJ'ai dit que c'était mal écrit pour le public visé en soulignant que certaines choses vont trop loin.
Pour le politicard il est plus une question de manque de finesse et de tactique dans son complot. Il essaye d'emmener un max de personnes avec lui, s'ils ne suivent pas, il les tue. Quitte à le faire avec son 4x4 c'est pas un souci.
Après avoir lu "Le Châtiment des Elites" ou encore "Contractors" on peut très bien suivre ce que je veux dire. Quand on se lance dans un complot dans le but de le réussir, on ne se mouille pas. C'est en ça que le personnage est borderline, il est plein de colère mais niveau tactique pour un militaire c'est un peu beaucoup limite.
C'est sûr, ce livre est engagé, mais la politique me coule dessus ... Je suis du genre apolitique, je ne regarde presque plus les chaînes françaises parce que ça me gonfle d'entendre leur blabla plein de promesses et à se tirer dans les pattes quand au final ce qui les intéressé c'est le blé et le pouvoir et rien d'autres.
En gros, moi et la politique on fait 4. Ca me gonfle et je la lui rend bien aux élections ^^
Oh mais je t'en veux pas hein ... Je me voyais mal écrire un roman aussi sur ce livre qui m'a tout simplement rendu malade. J'aime les truc à l'eau de rose et les vampires aux yeux magnétiques car j'ai un besoin crucial de m'emporter ailleurs ! Ce qui est loin d'être le cas de ce livre ...
;-)
RépondreSupprimerMoi aussi parfois je lis les romans de vampires.;-)
Par contre je ne qualifie pas la YA d'insipide ! Il y a de très bons romans YA qui ont même une histoire d'amour mais parfois je suis un peu effrayée par le vide intersidéral et la gnangnantitude de certains trucs qui font un carton.
Bon aprem' !
Ah mais je te comprends dans le genre Halo n'est pas mal c'est niais à souhait. Comme partout, y'a du bon et y'a à jeter.
Supprimerbonne soirée ^^
Je comprends que tu détestes descendre un livre, mais ta chronique est très bien argumentée, ne t'inquiète pas.
RépondreSupprimerLe livre ne m'attirait pas au départ et je reste bien entendu sur mon avis ! :) Je suis aussi du genre sensible en lisant un bouquin....
si t'es sensible effectivement le mieux est de ne pas le lire ...
SupprimerLa YA, c'est pour les ados. Quand bien même les adultes peuvent prendre du plaisir à les lire, il faut se rappeler que le public est censé être des 14/17 ans en général.
RépondreSupprimerAu vu de la chronique de Pomme, je m'interroge. Si ce livre était porté à l'écran, accepterais-tu, Mélo, de laisser ton ado de 14/15 ans aller le voir?
Perso, rien que de lire la chronique, non. Hors de question. On se plait déjà beaucoup des jeunes de plus en plus violents, leur faire lire de tels livres n'est vraiment pas quelque chose que je conçois. Même à 15 ans, nous devons protéger nos enfants, sans les garder dans du coton, certes, mais quand même (désolée de la tartine, je m'emporte, je m'emporte)
En tous cas, voici un livre qui ne finira pas dans ma PAL du coup... ^^
Effectivement c'est trop violent pour être mis entre toutes les mains ...
Supprimer^^
Ben, étonnamment, tu m'as intriguée. Je ne suis pas spécialement fane des écritures gores ou quoi que ce soit, mais ton avis me donne une pointe d'envie malgré les nombreuses cassures dont tu l'as affublé...
RépondreSupprimerSera-t-il aussi écoeurant pour moi, qu'il le fut pour toi ? J'espère le savoir un jour. Dommage que tu en sois ressortir avec une si mauvaise impression cependant. :(
J'espère que tu l'apprécieras plus que moi dans ce cas !
SupprimerBon,l'éditeur vient mettre son grain de sel sur le "public visé"…
SupprimerNon, nous ne pensons pas que ce livre soit "pour les ados" (ni fait pour eux, ni formaté pour eux).
En revanche oui, nous pensons qu'il peut intéresser un lecteur – un lecteur attiré en effet par une littérature assez épicée et haute en couleur – "à partir de" 14-15 ans… et adulte aussi, c'est une évidence.
Quand vous dites "Ya, c'est les ados, 14-17", qu'est-ce que ça veut dire ? Ça s'applique éventuellement à certains romans de vampires gentillets, et encore, beaucoup de trentenaires en lisent… De toute façon, ce n'est pas du tout dans cette idée que nous commercialisons nos romans en jeunesse.
La collection EXPRIM', où est publié ce roman, est commercialisée en jeunesse parce que nous voulons promouvoir une autre idée de la jeunesse en général, sortir de l'idée selon laquelle "les jeunes ne lisent que des livres gentils et faciles à lire".
Plus largement, nous voulons proposer un rapport à la lecture décomplexé, inventif et punk, qu'on ne trouve (presque) pas en littérature générale française, hors des sentiers battus et des romans gnan-gnan, et surtout hors des questions d'âge.
Donc, oui, dans notre idée, le rayon jeunesse abritant L'Enfant nucléaire devrait être, non pas "ado" au sens de censuré/éducatif/gentillet, mais plutôt branché, novateur, moderne ; et dans notre idée, un tel rayon peut et doit attirer un public varié, de jeunes et de moins jeunes, qui ont en commun d'avoir envie d'autre chose que ce que propose (trop) souvent la litté française.
Quant à vos remarques – même bien argumentées, comme ici – sur la violence… je suis très surpris, franchement ! La plupart des bloggeuses qui s'expriment sur ce roman sont de jeunes femmes, la vingtaine-trentaine, aussi je ne m'attendais pas du tout à vous voir vous offusquer pour quelques scènes "gore". Depuis quand la censure est-elle devenue un bienfait aux yeux des lecteurs ???
Le frisson, la terreur, c'est aussi ce qui fait d'un livre fantastique un livre qu'on n'oublie pas, qui vous marque ! Lisez King ou Clive Barker, vous verrez qu'on est dans la même "famille" de romans… Le but n'est pas de laisser indemne, en effet. Mais justement, le cinéma de Tarantino, les films de zombies, les comics, que sais-je encore… c'est aussi ça qui fait vibrer beaucoup, beaucoup de jeunes !!! (dont moi incidemment)
En revanche, Pommedelune, je vous rejoins sur un point, ce livre touchera des lecteurs "spéciaux", quel que soit leur âge. Des lecteurs qui ont envie d'autre chose que bon nombre de fadaises mal écrites, pour le coup – L'Enfant nucléaire, on aime ou pas, mais on est loin de la fadeur de certains gros succès étiquetés "YA" et bombardés en librairie…
Voilà, c'était la remarque du matin, le tout dit en toute amitié, juste pour faire entendre notre point de vue.
Bonne continuation à vous !
Tibo
responsable de la coll. EXPRIM'
Je ne pense pas qu'on puisse comparer ce livre à un univers proche d'un King, on en est loin. King fait dans l'horreur et le frisson, ce livre fait dans le dégoûtant. Lire un King, quand vous voulez, relire L'Enfant Nucléaire est le passeport assuré pour des nausées et plus parce que pas d'affinité.
SupprimerAu moment du contact, on m'avait parlé d'un roman YA :) En ça je pense qu'il faudrait revoir le classement de genre, car je campe sur ma position. Ce livre n'est pas à mettre entre les mains des plus jeunes, je suis tout à fait d'accord, c'est débridé, décalé, mais des scènes devraient être atténuées de par leur violence dans les propos et les faits.
Le jeune apprends des choses de plus en plus tôt, mais il ne faut tout de même pas le presser à découvrir ce genre de choses. Et je pense que sur ce point je ne suis pas la seule à être d'accord (cfr Livraddict). (et entre nous, je me vois mal filer un livre qui parle de foufoune pas lavée depuis x jours -mmmh chachécool ... pour pas faire l'amour- et d'un mari qui compare son attribut à une foreuse pour mieux défoncer sa femme qu'il ne supporte plus, il y a des limites tout de même. D'autant que notre société actuelle débride la sexualité, on va pas mettre ça dans les mains de gamins qui sont aussi purs que des angelots)
Tarantino me fait vibrer mais je doute qu'il porte ce livre à l'écran et que ça cartonne. On ne peut pas comparer des monstres comme King et Tarantino à ce livre qui niveau "beurkitude" les dépasse largement, désolée.
Ce n'est pas de la censure, juste de la logique. Ma mère ne souhaitait pas que je lise du King il y a 15 ans, à côté CA c'est de la censure.
Je ne critique pas le reste, mais j'avoue que jamais un livre ne m'avait autant rendue malade durant les jours de lecture et même après. Pourtant je le redis, l'idée de fond était excellente et en ça je trouve ça dommage. Vraiment.
Sachez que j'aurais préféré ne pas rendre de chronique que de délivrer une chronique aussi mauvaise d'un livre qui dans le fond n'est pas si mauvais que ça, mais qui dans la forme l'est (pour l'aspect dégoûtant, je parle).
En tout cas, merci de votre passage !
Au plaisir de rediscuter.
PS : vous devriez découvrir d'autres ouvrages YA, y'a pas que de l'insipide -si, si-
Bonjour Pommedelune,
RépondreSupprimerJe voulais simplement donner mon point de vue, j'entends le vôtre.
Mais posez-vous tout de même la question des "limites", justement ; pour certains, les scènes d'horreur proposées par Clive Barker ou King sont proprement répulsives, exactement comme celles de Daph Nobody semblent l'être pour vous.
Je les trouve quant à moi très bien écrites, parfois effrayantes, parfois drôles... mais quand vous dites : "Ce n'est pas de la censure, juste de la logique", je pense que vous n'êtes pas à 100 % honnête avec vous-même. Ou alors, il faudrait mettre un curseur précis sur le point où l'on est censé "s'arrêter" dans l'horreur (l'éviscération d'accord, la mutilation non, etc.)
Mon avis est que la seule chose importante, dans un roman, est le style et la puissance du récit. La collection EXPRIM' comprend des romans très joyeux, d'autres très poétiques, d'autres très horrifiques… L'important n'est pas dans le genre abordé, je crois. Et il me semble que L'Enfant nucléaire est de ce point de vue un livre brillant (d'où ma remarque, un peu rapide en effet, sur "les ouvrages YA" insipides). Je voulais simplement dire : n'oubliez pas que, dès qu'un auteur innove, tente des choses, on a tendance à trouver ça extrême, "trop", bizarre… oui, mais parfois ça vaut le coup.
Certains lecteurs ont succombé au charme de L'Enfant nucléaire, d'autres seront plus réticents. Mais le degré de violence/d'horreur, à mon avis, ne devrait pas être un élément déterminant de sa critique.
À mon avis, toujours, je précise ! Sur ce, je vous laisse, au plaisir de rediscuter avec vous en effet.
Merci de votre accueil
Tibo
Bonjour Tibo,
SupprimerJe suis honnête avec moi même et je l'ai toujours été, sinon je vous aurait rendue une chronique on ne peut plus faussée histoire de frotter dans le sens du poil. Malheureusement ce n'est pas dans mon caractère.
Donc je ne vois pas en quoi donner mon point de vue est ne pas être honnête avec moi même.
Ce livre n'a pas sa place dans la YA je peux mettre ce livre entre les mains de mon père qu'il me dira pareil si je lui pose cette question : tu filerais ce livre à un ado de 14 ans ? (et par pure curiosité je vais le lui faire lire)
Jamais un livre ne m'avait autant rendue malade et je reste sur mon point de vue, tout en respectant le vôtre.
Je peux comprendre que pour vous ce livre a sa place dans ledit rayon. Mais je serais bien la dernière à le conseiller si on vient me demander mon avis.
Ce livre est peut être brillant pour vous, ce livre est pour moi tout simplement répugnant dans sa forme. J'ai remis votre collection en doute pour les deux livres qui selon vos dire ne sont pas du tout représentatifs de votre collection. Et parce que lesdits livres me paraissaient tout de même assez violents et trashy (cfr Livraddict, les propos sont assez similaires et faits par d'autres lecteurs que moi). Si je veux de l'horreur je sais quoi lire. Ces livres étaient, pour moi, loin de ce que j'ai pu savourer en horreur.
Concernant ma chronique C'est sûr que l'arrière goût amer laissé par la lecture prédomine, pourtant et oui pourtant je ne parle pas que de ça et je soulève des idées intéressantes ET positives (personnages, idées). Et ça aussi faut le dire. Je n'ai pas été mauvaise en tout.
Je n'ai pas été douce et je n'ai pas mâché mes mots, mais je ne fait pas dans la chronique faussée, SP ou lecture personnelle, je ne fais pas de différence dans la rédaction de ma chronique.
Si vous souhaitez rediscuter, je vous enjoins à le faire par mail. Je clos la conversation dérape un peu trop inutilement (commencer à remettre en cause mon honnêteté et ma chronique n'est pas débattre pour moi).
Pomme
Bonjour, j'ai juste envie de réagir sur l'impression de dégoût qu'a ressenti Pomme après cette lecture, de mon point de vue de libraire.
RépondreSupprimerJe comprends l'idée défendue selon laquelle il est difficile, voire impossible, de conseiller un livre qui nous a fait un tel effet.
J'ai lu en effet un manga distribué en masse, avec une publicité importante, comme pour une futur grande série à succès, ou dans la lignée d'anciennes séries très connues aujourd'hui. Du genre "attention, talent!". Mais ce manga ne m'a laissé qu'une impression de "pipi-caca", lavements par ci, et par là, les crottes puent-elles ou non, est-ce que ce que je mange fait puer les crottes ?
Je suis consciente que c'est assez trivial, mais c'était le propos du manga ^^ (notre alimentation et notre digestion, sur fond de shojo raté).
Après cette lecture, j'ai été perturbée, dégoûtée, et surtout déçue. Maintenant, le manga est dans mon rayon, mais je ne vois pas le conseiller à un client, le décrire en bien, le proposer.... Car sur une oeuvre qui laisse une telle impression il est aussi dur de poser des sentiments, que d'être objectif, ou critique.
Le dégoût dépend des personnes, des lecteurs, et des lectures personnelles, nos ressentis propres.
En soi, mon but était de dire qu'à mon avis Pomme a bien décrit sa lecture, en justifiant ses remarques, malgré son impression de dégoût ou de rejet. La preuve, même si elle ne peut pas le conseiller au grand public, elle peut en discuter aisément avec d'autres blogueurs, qui ont eu leur propre expérience de lecture.
Et être ouvert, et curieux, c'est cela. Savoir lire et accueillir différents genres, pour se faire une idée et une culture, qu'on aime ou pas. Sans jamais "descendre" le bouquin et la collection, sans arguments, ce qui n'a pas été fait ici ;)