Wings, tome 2 : Sortilèges d'Aprilynne Pike

Informations : 
Auteur : Aprilynne Pike 
Titre VO :  Laurel, book 2 : Spells
Saga : Wings
Edition : Pocket Jeunesse
407 pages
17,75€

Quatrième de Couverture : 
Bien que Laurel soit venue à accepter sa véritable identité de fée, elle refuse de tourner le dos à sa vie d'Humaine - et particulièrement à son petit ami, David - pour retourner dans le monde des fées. Toutefois, lorsque Laurel est convoquée à Avalon, ses sentiments pour Tamani, la charismatique sentinelle féérique, sont indéniables. Elle est forcée de faire un choix - et il pourrait lui briser le coeur.

Mon Avis : 

A la lecture du premier tome, j'avais été plus qu'enthousiaste et j'avoue que ce deuxième tome ne m'a pas déplu car j'ai voyagé ... 

Ce tome-ci m'a un peu plus plu que le premier dans la mesure où j'ai voyagé avec Laurel. Il est temps pour elle de refamiliariser avec sa vraie nature. Pour cela elle est invitée à venir étudier à Avalon. Et je me suis régalée. M'imaginer dans ce monde coloré et verdoyant mais vivant m'a fait rêver. Se retrouver avec Laurel à étudier l'herbologie et toutes ses ramifications était du pur régal. Quatre saisons, quatre sortes de fées, une hiérarchie qui définit la puissance de chaque genre de fée. Avalon est un monde à part. Chacun a sa place dans la société et cette place est définie par la naissance. Cette hiérarchie ancestrale est basée sur le respect des traditions et le respect et l'amour de l'autre.
Bien sûr ce passage en Avalon était un moyen de la préparer à ce qui l'attend car ses premiers ennemis n'ont pas lâché l'affaire et tapissent dans le noir en attendant le bon moment pour s'en prendre à elle. Les enjeux sont les mêmes, mais le danger ne cesse de s'accroître.
L'auteur nous introduit dans le monde de Laurel en nous endormissant, elle nous envoie de la poudre aux yeux. Nous sommes émerveillés, c'est beau, c'est magique. Et comme Laurel, on revient à la dure réalité humaine, loin de cette vie enchanteresse. Un pincement au coeur, une nostalgie, une envie d'y revenir. C'est à partir de ce moment là que notre attention se relâche et c'est précisément le moment où tourne au vinaigre. Mon petit coeur s'est serré car je pensais que c'était la fin des cacahuètes, l'auteur est cruelle et rend certaines scènes impossibles. On s'imagine qu'il n'y a pas d'issue. Mais une fois la fin arrivée c'est pas tant le dénouement que l'envie de retourner à Avalon qui m'impatiente. Bon, je vous l'avoue, la fin m'a fait un petit quelque chose, je ne suis pas non plus sans coeur ! 

Laurel a pris connaissance de sa nature, a fait face à des difficultés mais elle n'en est pas pour autant sortie d'affaire. Vivant entre deux mondes, elle se retrouve également à devoir choisir. On se retrouve donc avec un triangle amoureux classique. Elle se retrouve avec la possibilité de se défendre modestement le temps de se sortir d'un mauvais pas. On a une belle évolution, mais la prise de conscience de sa nature n'a pas toujours été bien prise dans son entourage et se retrouver à vivre avec un parent enthousiaste et un autre qui n'ose plus nous regarder est une choses compliquée et blessante à vivre ... Elle est courageuse et a tendance à tout vouloir régler elle même pour ne pas avoir à éclabousser son entourage à cause de sa nature et des problèmes qui en découlent. Têtue, bornée, téméraire, ça confine parfois au suicide/connerie (biffez la mention inutile) ... 

Entre David et Tamani mon coeur balance. Mon amour pour la rêverie me pousserait plus vers l'un que vers l'autre ... (me voilà démasquée). Je vous l'accorde donc, mon petit coeur balance plus pour l'un que pour l'autre. Et j'espère qu'elle arrivera enfin à faire un vrai choix et pas un choix de dépit dicté par ses amis et sa famille.

Il me tardait de voir le monde de Laurel d'un peu plus près. J'ai été comblée. Par rapport au premier tome, l'ennemi est moins présent pourtant la menace plane toujours. Ce que j'ai aimé c'est qu'elle ne traîne pas en longueur, dans le premier elle était trop présente à mon goût et le troll me sortait de partout tant je ne pouvais plus l'encadrer. C'est comme s'imaginer un visage à la Picasso avec des boursoufflures de crapaud ...
Je me demande simplement comment l'auteur va clôturer cette intrigue qui semble tout simplement interminable. C'est mignon, c'est frais, je suis conquise !